Plan et itinéraire du parcours

Pour vous guider, veuillez suivre le pictogramme affiché ici à gauche ainsi que les sigles conventionnels de couleur blanche qui indiquent la direction à suivre.

Vous pouvez télécharger le plan du circuit en cliquant ici.

Vous pouvez télécharger l'itinéraire du circuit en cliquant ici.

  DÉPART : le petit square devant la mairie.

  ■  Tourner le dos à la mairie et remonter l'allée centrale jusque la rue Pierre Delcourt, traverser et prendre à gauche.
     Continuer et tourner à droite dans la rue de l'Egalité.
  ■  S'engager à gauche dans le Chemin des Tombelles et prendre à droite le sentier de la Noyelle.
  ■  A la 1ère intersection, tourner à droite, traverser la grand-rue et continuer tout droit dans le chemin de terre rue Jules Guesde.
  ■  Au n°91, (la dernière maison) tourner à gauche et suivre le sentier.
     1  LDT  cinse du Grand Fieu et sentier  Lapoule
  ■  A l'issue, prendre à gauche, puis à droite et une nouvelle fois à gauche dans la rue Chanzy. 
     2  LDT les  2 Noes
  ■  Au n° 31 prendre le sentier à droite, perpendiculaire à la Chasse Napoléon, traverser, et continuer tout droit jusque la rue No à Houx.  
     3  LDT Tour du Pire et Chasse Napoléon
  ■  Remonter tout droit jusque l'école, tourner à droite, et prendre à l'extrême droite le chemin de terre, rue de la Cavée et passer devant le 4  LDT  Château du sort.
  ■  A l'intersection tourner à gauche, puis à droite et encore à droite dans la rue de la Justice.
  ■  Remonter ce chemin de terre et tourner à droite 5  LDT Moulin Jacques Gros.
  ■  Emprunter la rue pavée,  passer devant le lieu-dit : La  maison de la Chiqueuse.
  ■  A l'intersection tourner à gauche jusqu'au 6  LDT la Mamour.
  ■  Continuer le chemin de terre rue Commune jusqu'au hameau 7  LDT la Mallette.
  ■  Toujours tout droit dans le chemin des Amoureux et tourner à droite au 8  LDT la Cardonnette.
  ■  Poursuivre le chemin de terre tout droit jusqu'à la prochaine maison 9  LDT la Poussière.
  ■  Tourner à droite dans la rue Lamendin, 
  ■  Remonter cette rue, passer devant la salle polyvalente et continuer tout droit jusqu'à l'intersection avec la rue de l'Egalité, tourner à gauche, rue Pierre Delcourt puis à droite dans l’allée centrale vers la mairie.
     

Ce circuit nous emmène à la découverte des lieux dits du Marais d'Elno et de ses noms jetés

Qu'est-ce qu'un lieu-dit :

A la campagne, c'est un lieu souvent à l'écart, qui porte un nom rappelant une particularité topographique ou historique. Il peut parfois être associé à un nom propre. Contrairement au hameau, le lieu-dit n'est pas forcément habité et peut être un champ, un carrefour, un bois.

52 lieux dits ou quartiers sont répartis sur l'ensemble de notre commune et certains sont signalés par un panneau sur fond marron.

 

Quels sont les 52 lieux-dits de la commune?

1 Bas Marais14 Durmez27 Les Moulins40 Quenoy
2 Bornette15 Escouffière28 Liévansart41 Rieu de Condé
3 Bourg camps16 Etinsart29 Mansart42 Rieu du Jars
4 Bruyères17 Fief Martinette 30 Margelle43 Rignains
5 Cavée18 Folquin31 Molière44 Sous Ville
6 Cerisier19 Funsart32 No à Houx45 Sulpice
7 Champlet20 Grand Quenoy33 No à Vez46 Tombelles
8 Char no bois21 Grands Rignains34 Pâture Madame47 Tour du Pire
9 Chartreux22 Grimaumez35 Petit Mansart48 Tuileries
10 Chateau du Sort23 Haut Mansart36 Petit Quenoy49 Urlis
11 Commune24 Justice37 Petits Rignains50 Vernette
12 Coupure25 La Ville38 Préau 51 Viviers
13 Deux Nos 26 Les Alloués39 Quatre Seigneurs  52 Wieries

 

Plan des quartiers d'Hergnies

A : Moulin Jacques Gros,

B : La Mamour,

C : La Malette,

D : La cardonnette,

: La Poussière.

Origine du nom de certains quartiers

  • Cavées :  creuser, miner, endroit où était extrait du sable, lequel était mélangé à l'argile du lieu-dit les Tuileries pour la fabrication des tuiles au siècle dernier.
  • Alloués : aloë, alleu : une partie de ces marais était loué par bail emphytéotique (99ans).
  • Chasse : chaussée étroite bordée d'arbres.
  • Champlet : camplet, de champel (XI-XIVe siècle) petit champ ou champ de bataille.
  • Chartreux : la cense des chartreux appartenait au couvent des Chartreux de Cherq lez Tournai.
  • Escouffière : mot d'origine celte, ecoufle = milan = oiseau de proie.
  • Grimaumez : siège d'une seigneurerie très ancienne = le manse = maise = maison de Grimaud ou Grimoald.
  • Justice : lieu où l'on rendait la justice.
  • Marétiau = petit marais.
  • Molière = vient de moëre = pré couvert de roseau.
  • Pire signifiait jadis un passage.
  • Rignain proviendrait du germain rinne ou rinnstein qui signifie rigole ruisseau.
  • Folquin signifierait "demeure dans le feuillage «de folium = feuille et ghem sufixe flamand.
  • Les Quesnoys : mot d'origine normanno - picarde équivalent au français quesne, c'est à dire chêne, l'endroit où sont plantés des chênes. Les Quesnoys sont restés boisés jusqu'au début du 19e siècle.
  • Les hauteurs qui dominaient les marais étaient couvertes de forêts, de broussailles qui furent défrichées (esSARTées); certains lieux dits ont une dénomination qui rappelle cette origine :
  • Etinsart, de estain = entier.
  • Funsart, de funz ou funs = fonts fontaines.
  • Lievansart, de liève au XIIIe = levée d'impôt.
  • Mansart : jadis on appelait les terres mansaurs, celles qui était soumises à une certaine redevance  appelée masse.

Qu'est-ce qu'un nom jeté?

1)  Les noms jetés sont des surnoms donnés aux habitants des différents villages ch''tis par les villages voisins dans le Nord et le Pas de Calais. L'expression désigne encore aujourd'hui un sobriquet par dérision :                        

■ les vintes d'osier ed Douai" (les ventres d'osier de Douai) en référence au géant Gayant dont l'armature est en osier

■ "les coupés un deux de Wattrelos" qui employaient cette expression quand le vent était froid,

■   les boiaux rouches (les boyaux rouges d’Arras) vient de la ceinture de flanelle rouge qui faisait plusieurs fois le tour de leur ventre. Dans le nord elle était blanche.

2)  Par extension, pour se moquer avec gentillesse, nos anciens avaient aussi l'habitude de donner un nom jeté ou sobriquet à un voisin en raison d'une manie ou d'un fait divers :  un savoureux mélange de qualificatifs agréables mais aussi grossiers Exemple : : Buveux, Balette, Tis Monsieur, Delpéteuse, 4 Lapins, du Soïeux, du Berger.

Pour un même patronyme, il existait des familles différentes :

Ainsi parmi les "Legrand"on dénombrait : le chanteur, Le sourd, Les Yonne, dont un frère prénommé Emile donnera mimil yonne.

Chez les Dupriez on trouve Mitille, Fafant, Garchon Aubert, Gros Jacques, Morlou, Cousinot,

Bédieffe, Tonkin.

3)   Il peut s'agir d’une particularité : dans le quartier du Rieu de Condé, le "gros caillou" situé à la limite Hergnies-Vieux Condé au carrefour des rues Jean Jaurès, Anatole France et Kléber doit son nom à une pierre qui servait de frontière entre les terres de l'abbaye de St Amand et celles de la seigneurerie de Condé dite du château.  Ce lieu est hors du parcours.   

Les couleurs du marais d'Elno et quelques notions d'agriculture

Malgré un passé minier, Hergnies a su préserver son caractère agricole. Au rythme des saisons, de la rotation des cultures, les paysages changent de couleur.

Pour bien comprendre notre environnement un peu de connaissance s’impose

Le marais d'Elno ou des Nos (No à Houx, No à Vez, des 2 Nos) était dénommé au XVIIe et au XVIIIe siècle marais des Noes, du mot "noue" signifiant sol gras et humide cultivé en prairie pour servir de pâturage. On l'appelait aussi marais à "boches" ou à bosses à cause des fosses qui y existaient. Ces terrains communaux étaient très marécageux et ils furent drainer en1831- 1832.

■ Nous remarquons que le niveau d'un certain nombre de champs est nettement en contrebas par rapport aux terrains voisins, c'est que des marnières furent exploitées : exemple - au lieu-dit de la justice (Bayonne), au lieu-dit la Cardonnette ; pour information, la marne était utilisée pour faire avec la poussière de charbon une sorte de mortier humide (les boulets) qui brûle assez bien.

Mais le principal prélèvement fut celui du sable à bâtir, notamment le long du sentier de Condé, on peut d'ailleurs apercevoir les trous formés par l'extraction du sable donnant le nom de "fosse à cats".

Aujourd’hui, le marais d'Elno est partagé entre cultures et prairies

Savez-vous reconnaître ces quelques épis ?

On appelle blé à barbe les variétés dont l'épi est barbu : chaque grain arborant une barbe ou arête plus ou moins longue. Cette caractéristique constitue une protection contre les prédateurs.

Les soies de maïs, appelées aussi "cheveux de maïs ou barbes de maïs", sont des filaments très fins qui se développent dans les épis ; leur fonction est de capter les grains de pollen.

Il est courant de voir à l'automne des champs encore fleuris ! C’est le secret des engrais verts : quésaco?

Les engrais verts ont pour fonction, non seulement de nourrir le sol, qui à son tour nourrira les plantes, mais aussi de vivifier le sol et d'en améliorer la structure.

Ils agissent sur 2 niveaux :

  • Par leurs parties aériennes qui seront fauchées, broyées avant d'être mélangées à la couche superficielle du sol.
  • Par leurs racines qui fissurent le sol et améliore sa perméabilité à l'air et l'eau.

Voici quelques espèces que vous pouvez rencontrer en chemin :

  • La moutarde blanche : cette plante mellifère à fleur jaune doit son nom à la couleur de ses graines. Elle est semée juste après les récoltes, courant septembre. Leurs racines extraient du potassium et du phosphore des particules de roche du sol qui profiteront aux cultures suivantes.
  • La luzerne : cette légumineuse vivace se couvre de fleurs violettes au printemps. Très mellifère, elle peut rester en place plusieurs années. Elle améliore le sol en l'enrichissant d'azote et en le fractionnant en profondeur grâce à sa puissante racine pivotante qui s'enfonce dans le sol, ce qui explique sa résistance à la sécheresse. Elle est très utilisée pour l'alimentation du bétail qui peut la brouter ou la manger sèche (foin).
  • La phacélie : cette plante très haute et très jolie fixe l'azote, augmente la flore microbienne du sol et favorise les insectes auxiliaires de culture. Elle empêche également le développement des plantes adventices.

Elles sont quelquefois semées en mélange pour bénéficier de plusieurs avantages et pallier aux inconvénients :

Les graminées comme le ray grass développent des racines vigoureuses et sont efficaces pour fendiller un sol argileux et compact, la phacélie visitée par les abeilles décompacte les sols lourds, mais gèle en hiver.

Après toutes ces informations, nous pouvons commencer notre marche

Tout d'abord nous traversons "Bourg Camp" : avant les travaux de drainage et d’asséchement, l'actuelle place de la République était couverte d'un marais où paissaient les oies. Il se raconte que les volatiles prenaient peur et s’enfuyaient montrant ainsi leurs culs ! D'où le nom jeté "Cul d’Ozons", donné aux hergnisiens par les villages voisins. 

Nous passons par "El Boctiau", c'est ainsi que les anciens nommaient "le sentier de la Noyelle"

Le fossé de la Noyelle traverse la totalité de la commune (Est en Ouest) elle se « charge » d’écouler les eaux de surfaces, c’est le fossé de la Noyelle et non pas un cours d’eau. On peut considérer qu’elle prend sa source, si source il y avait, au niveau de la ligne de partage des eaux (point haut d’un bassin versant) se situant au Mont de Compiemont entre Vieux-Condé et Hergnies (route de Tournai).

Son tracé passe au début dans le lieu-dit « Commune », elle traverse la rue Commune, pour se poursuivre entre les lieux-dits (Urlis ; Cavées), (Urlis ; Lievansart), passe encore entre deux lieux-dits (No Avez ; Char No Bois) traverse la rue Massena pour poursuivre son cheminement dans Char No Bois, traverse la rue Char No Bois, traverse la rue de l'Egalité, reçoit les eaux du Funsart et longe le sentier du Boctiau (petit bosquet) alimentant les abreuvoirs des prairies riveraines.

Elle est grossie par un fossé qui reçoit l’un des principaux collecteurs du système de drainage du lieu-dit No à Houx comprenant l’ensemble des prairies de la chasse Napoléon, ces drainages datent « pour partie » du début du siècle dernier voir de l’avant dernier siècle.

La Noyelle récupère les eaux de ruissellement du lieu-dit la Tour du Pire et continue de couler vers le sud-ouest.

Elle passe sous la rue L. Hellin, reçoit les eaux des Viviers, traverse également par le biais d’un aqueduc la rue Faidherbe.

Après avoir fait un coude vers l'ouest, elle reprend sa direction Sud-Sud Ouest pour se jeter dans le Jard au lieu-dit La Ville l’ancien tracé toujours en service, il existe un nouvel exutoire pour faciliter les caprices de la Noyelle en période de fortes pluies car au niveau de la rue Faidherbe des canalisations d’eaux pluviales d’une belle section font grossir son débit.

Ayant peu d'eau, voire à sec une bonne partie de l’année, la Noyelle a cependant dans des périodes de fortes précipitations provoquée des débordements ou plus communément nommés « inondation » dans la rue L. Hellin au numéro 17 à son passage dans l’aqueduc.

Source : J.F Gilbert

Nous empruntons la piedsinte "La Poule" (sentier) et arrivons à la "Cinse du Grand Fieu" (ferme du grand fils)

Direction ensuite le quartier des Deux Nos et No à Houx...

Nous arrivons rue Chanzy

Dans cette rue se trouve le quartier "la Tour du Pire".

Un sentier traverse le quartier " Les deux Nos " pour rejoindre le quartier " No A Houx".

La chasse Napoléon : le poumon vert du marais d'Elno.

Le Château du Sort" au fil des saisons

Le Chateau du Sort est dénommé également château "patapatte" ou "Mill’Briques".

Les Hergnisiens appellent ces maisons bourgeoises "des catiaux" (Château) du patois "catiau".

Vraisemblablement à l’origine « Château du sart » (« sart » patois du mot « essarts » : lieux nouvellement défrichés des bois, des épines et des broussailles) :

Essarts=> déformé en patois => Sart => encore déformé en sort !

Autour du "Moulin Jacques Gros"

C'est probablement le moulin le plus ancien. C’était un gros moulin en bois sur pivot, situé à l’origine à Rengies ayant appartenu aux moines de l'abbaye de Saint-Amand.

En 1842, il fut glissé sur des rouleaux, opération delicate qui demanda plusieurs mois, à travers champs et remonté au lieu-dit Justice à la ferme Dupriez-Levannier (dit Jacques Gros).

Les moulins à vent

C'est un dispositif qui transforme l'énergie éolienne en mouvement rotatif au moyen d'ailes ajustables.

Il existe plusieurs sortes de moulins :

  • Le moulin à tour :

C'est un moulin à vent classique, constitué d'une tour de maçonnerie surmontée d'une calotte orientable dans le sens du vent et qui supporte les ailes fixées à un axe horizontal et un toit en bardage. 

  • Le moulin sur pivot ou chandelier :

Il repose sur un socle en bois et c'est parfois tout le corps du moulin, construit en bois qui s'oriente selon le vent. Beaucoup de moulins chandeliers ont été démontés et reconstruits ailleurs, suivant les déplacements du propriétaire.

Traditionnellement, les ailes du moulin tournent à gauche (regarder en face), le plus souvent aux nombres de 4, elles sont faites d'une armature en bois supportant une toile tendue.

- Lorsque les barreaux sont également répartis de part et d'autre de la verge, les ailes sont symétriques.

- Les ailes asymétriques portent des barreaux du côté gauche de l'aile, elles sont aussi appelées "ailes flamandes".

Dans ce cas, le bord d'attaque métallique offre une portance suffisante pour faire tourner l'aile à basse vitesse sans entoilage. On dit alors qu'il tourne jambes nues.

Vers 1880 apparaît dans le nord de la France les ailes Berton : elles se composent de planche de bois qui se superposent et coulissent latéralement pour offrir une surface variable au vent.

  • Le langage des ailes :

Les moulins situés en hauteur étaient aussi des postes d'observation et grâce aux positions que l'on pouvait donner aux ailes, des moyens de communication avec des messages codés.

  1) Les ailes arrêtées en croix de St André signalaient un heureux évènement chez le meunier, que le moulin était au repos ou le retour au calme lors d'un conflit militaire.

  2) Les ailes en croix grecques signalaient que le meunier était prêt à travailler ou appelaient au rassemblement.

  3) Inclinées à gauche, elles annoncaient un heureux évènement ou alertaient d'un danger militaire.

  4) Inclinées à droite elles annonçaient un deuil chez le meunier ou dans le village ou un danger  militaire écarté.

Les ailes étaient toujours orientées vers le lieu de l’évènement.

Un peu d'histoire

Le moulin à vent est utilisé en Perse pour l'irrigation dès l'an 620. Il s'est généralisé en Europe vers le XIIe siècle. En France, les seigneurs profitèrent de la construction de moulins à vent pour exiger un "droit du vent" qui fut contesté.

A la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle, des documents attestent de l’existence d'un moulin à moudre des céréales à Hergnies, appartenant aux moines de l'abbaye de Saint-Amand. Le moulin de Rengies a été exploité pendant 200 ans par 6 générations de meuniers de 2 familles distinctes. C'est la 2ème famille qui le déplaça pour l'installer sur notre commune.

En 1860, 6 moulins à vent tournaient encore sur Hergnies. (3 sur pivot et 3 tronconiques).

La généralisation de l'électricité dans les campagnes et l'apparition de la minoterie industrielle a entrainé un rapide déclin des moulins à vent. Seules 2 minoteries à vapeur puis électrifiées poursuivirent leur activité jusque 1919 pour l'une et 1975 pour le moulin Masse.

Où les apercevoir?

A Hergnies :

  • L'ancien moulin Masse entièrement rénové, rue Tarsyle Dewasmes,
  • le corps en maçonnerie envahi par le lierre du moulin Lejeune ou Mamarc rue Jean Jaurès après la rue de l’Asile.

Ailleurs :

  • Sur le site de Villeneuve d'Ascq, on peut visiter 2 moulins sur pivot,
  •  A Hondschoote, le Noord Meulen porte l'année 1127 sculptée sur une poutre,
  • A Templeuve, le moulin de Vertain,
  • A Saint-Amand-les-Eaux, le moulin blanc servait à l'extraction de l'huile.

Nous poursuivons par "la Mamour"

Ce lieu-dit qui sépare les quartiers Urlis et Commune, était un endroit isolé très prisé par la jeunesse.

Nous voici à "la Mallette"

A l’intersection des quartiers Hauts Mansarts et Commune, ce hameau aujourd'hui calme et isolé, était très animé ; en effet deux forges et une borne de l'octroi y étaient implantées.

Le métier de maréchal ferrant était alors prospère puisque le cheval participait aux travaux de la ferme et était le seul moyen de se déplacer.

Les deux forges se trouvaient de part et d'autre du carrefour (n°2 et 93). Toutes deux étaient doublées d'un café, ce qui permettait aux clients de patienter. Les chevaux étaient attachés aux anneaux scellés dans les murs.

Au n°131 se trouvait une petite auberge face à la borne de l'octroi.

La borne d'Octroi

L’octroi était une taxe qui frappait les marchandises les plus importantes et les plus rentables, telles que le vin, le sucre, l'huile et le café.

C'était un prélèvement sur la valeur marchande, contrairement au péage qui était un droit perçu sur le passage des personnes.

Les produits qui n'étaient pas soumis à l'octroi étaient en franchise.

Les douaniers de l'octroi avaient également pour mission le contrôle des marchandises en transit et contribuaient à limiter la contrebande.

Nous voilà arrivés à "la Cardonnette"

La composition du sol a permis l'exploitation d'une marnière.

En patois, un chardon se dit "cardon", les chardonnerets ou "cardonnettes", portent ce nom car ils sont friands de leurs graines.

On ignore si le propriétaire des lieux les attrapait ou s'il y avait beaucoup de chardons et donc de chardonnerets.

Nous arrivons au lieu-dit "la Poussière"

C'est l'occasion d'admirer deux espèces d'oiseaux qui nichent au sol et qu'il faut protéger.

Aussi attachons nos chiens et respectons leur habitat.

  • Début mars, une colonie de vanneaux revient nicher dans les champs. Identifiables à la longue huppe, le plastron noir et rouille et le dos vert noir, ils nous séduisent par leurs acrobaties en vol, surtout lors des parades nuptiales.
  • L’alouette des champs est surtout connue pour sa parade typique : à une très grande hauteur, elle peut rester en vol sur place, 1/4heure et chanter de manière ininterrompue. En descendant, alternant battements d'ailes et glissés, toujours chantant, elle se laisse tomber au sol comme une pierre. Son terrain de prédilection est le champ de pommes de terre ou de betteraves ; en effet les cultures céréalières peuvent être coupées alors que les petits sont encore au nid. En voie de disparition, le plus grand danger vient de l'agriculture moderne et de l'emploi de pesticides.

Notre périple se termine et nous retournons vers la mairie, notre point de départ

Remerciements, sources

Ce circuit a été réalisé en collaboration avec l'association "La Mémoire Hergnisienne".

Sources :

  • Dictionnaire celtique t.3.
  • Livre "Hergnies et les Environs" par Pierre Jean Baptiste BAUVOIS, Directeur d'école, Officier d'Académie (1905 – 1965).
  • Cercle Historique et Généalogique des Deux Vernes, revues n°2 du 11/1996, n°3 du 03/1997, n°4 du 06/1997, n°5 du 11/1997, n°6 du 03/1988.
  • Moulins et familles de meuniers, Lucien Bauvois.
  • Territoires-fr – Raymond SENEQUE
  • Les noms des lieux en France – André PEGORIER – Sylvie LEJEUNE –    Elisabeth CALVARIN
  • Condé sur Escaut, planche 68bis – René Delame – Edition Giard 1927 –   Valen-ciennes.
  • Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Moulins_%C3%A0_vent_du_Nord-Pas-de-Calais

Rappels utiles tout au long de votre balade...

Ne jetez jamais vos déchets dans la nature, gardez-les avec vous jusqu'à ce que vous trouviez une poubelle…

Dans la nature, gardez vos distances avec les animaux sauvages, ne les caressez pas, surtout les jeunes animaux, vous risqueriez de les imprégner de votre odeur et la mère risque de les abandonner…

Lorsque vous vous promenez dans la nature, restez sur le chemin pour ne pas abimer les plantes et faites attention à votre chien pour qu'il n'effraie pas les animaux…

Les gîtes, chambres d'hôtes d'Hergnies et le café-rando